Séances et ateliers - La Tablée des idées 2016
Lors de l’assemblée de 2016 intitulée La tablée des idées, plus d’une cinquantaine de séances nous permettront de parfaire nos compétences, d’apprendre auprès d’experts, d’échanger nos points de vue et de peaufiner notre stratégie pour améliorer notre système alimentaire. Nous devrions ainsi avoir l’occasion d’explorer plusieurs thèmes : pratiques d’excellence, innovations politiques, dilemmes en santé publique, obstacles systémiques à l’égalité et aux droits, diversité et résilience, luttes pour des causes spécifiques, collaboration en vue d’instiguer le changement, travailler parmi la différence, et rôle des jeunes dans la transformation des systèmes alimentaires. Plusieurs séances favoriseront le partage d’expériences entre les réalités locales et régionales dans un contexte national et permettront, plus particulièrement, de se concentrer sur le calendrier pour la politique alimentaire nationale — comment pouvons-nous répondre aux questions épineuses et concevoir de nouvelles perspectives?
Pour vous donner un avant-goût de l’assemblée à venir, voici une description préliminaire des séances au programme. D’autres séances, de même que le programme des événements, des visites, des formations et des réunions en cours d’élaboration viendront compléter le programme définitif. Restez à l’affût pour plus de détails.
Note : si vous avez soumis une proposition de séance/atelier, nous tenterons de communiquer avec vous dans les meilleurs délais.
Consulter les séances d'une thématique :
Séance plénière — Vendredi 14 octobre, de 9 h à 10 h 30
La nouvelle politique alimentaire du Canada : occasions, défis et dilemmes
Vendredi matin, de 9 h à 10 h 30, à l’Université Ryerson, KHN, Ryerson Theatre
Première partie — Greg Meredith, Sous-ministre adjoint, Direction générale des politiques stratégiques, Agriculture et Agroalimentaire Canada
Deuxième partie — Joanna Kerr, Greenpeace Canada; Mustafa Koç, Université Ryerson; Jan Slomp, Union nationale des fermiers; Paul Taylor, Gordon Neighbourhood House. Présidente: Diana Bronson, Réseau pour une alimentation durable
À partir de notre histoire qui a débuté il y a 15 ans à l’Université Ryerson, ce panel examinera les occasions, les défis et les dilemmes qu’implique l’élaboration d’une nouvelle politique alimentaire qui nous mènera dans une direction plus équitable, plus saine et plus durable. Des fermes familiales jusqu’au front de la lutte contre les changements climatiques, les meneurs qui défendent la justice alimentaire et les droits fondamentaux inviteront les participants à l’assemblée à réfléchir attentivement à la manière de nous organiser afin d’induire un changement politique durable et profond au cours des prochaines années. D’où venons-nous et où allons-nous?
Séance plénière — Samedi 15 octobre, de 9 h à 10 h 30
De la nécessité d’innover : des solutions pour transformer le système alimentaire
Samedi matin, de 9 h à 10 h 30, à l’Université Ryerson
Debbie Field, FoodShare; Jean-Martin Fortier, Ferme des Quatre-Temps; John Ikerd, professeur émérite, Université du Missouri; Nancy Neamtan, Chantier de l’économie sociale; Bidakanne Sammamma, Deccan Development Society. Présidente : Lauren Baker, Global Allliance for the Future of Food
Alors que le Canada se lance dans l’élaboration d’une politique alimentaire nationale, comment s’assurer que cette dernière permettra la mise en place de systèmes alimentaires sains, durables et équitables à travers le pays? Cela nécessitera d’innover une fois de plus en matière de système alimentaire, de même que d’étendre et de généraliser les initiatives actuelles. « Innovation » est un mot à la mode, mais que signifie-t-il réellement? Quelles qualités possède l’innovation, et quels exemples issus du secteur alimentaire ou d’autres secteurs permettent de les illustrer? Comment l’innovation peut-elle mener à un juste équilibre entre environnement, équité et économie? Alors que notre mouvement continue de prendre de l’ampleur, ce panel se penchera notamment sur ces questions. Ces meneurs inviteront les participants à l’assemblée à réfléchir attentivement à la manière de nous organiser afin d’induire un changement politique durable et profond au cours des prochaines années.
Tables rondes — Samedi 15 octobre, de 11 h à 12 h 30, gymnase Kerr, Université Ryerson
Nous voulons vous entendre! Quels obstacles et quelles occasions envisagez-vous sur le chemin du changement politique menant à des systèmes alimentaires sains, justes et durables? Quelles possibilités pouvons-nous exploiter pour rendre le mouvement (encore) plus fort, et quels défis sommes-nous susceptibles de rencontrer en cours de route? Quelles ressources chacun d’entre nous peut-il mettre à profit?
C’est pour vous l’occasion d’être entendu d’un océan à l’autre. Veuillez vous joindre à nous pour cette importante discussion.
Créer un mouvement de fond pour soutenir la santé des enfants
Vendredi 14 octobre, de 11 h à 12:30 à at Ryerson University - Thomas Lounge, Oakham House OAK
Stephanie Segave, VON Canada; Susan Roberts, Alberta Food Matters; Carolyn Ferns, Ontario Coalition for Better Child Care/Child Care Advocacy Association of Canada
Partout au pays, des gens réclament d’investir de manière plus importante dans la saine alimentation des enfants. Par l’entremise de campagnes d’engagement telles que l’événement La grande croquée et l’initiative « Say Yes! To Good Food in Schools », les membres de la Coalition pour une saine alimentation scolaire tentent d’obtenir l’appui de la population afin d’amener le gouvernement fédéral à investir dans un programme de saine alimentation scolaire. Alberta Food Matters et ses partenaires demandent au gouvernement albertain de mettre sur pied une stratégie universelle pour l’alimentation scolaire. De leur côté, les militants de Childcare Resource and Research Unit cherchent à faire en sorte que la qualité des aliments constitue l’un des critères d’un système de services de garde à l’enfance exemplaire. Prenez part à cet échange sur la manière d’appuyer publiquement un accès accru à des aliments sains dans les écoles et les centres de la petite enfance.
Une politique peut-elle accroître l’accès des élèves aux aliments sains et locaux?
Vendredi 14 octobre, de 14 h à 15 h 30 à Ryerson University - Room ENG LG24
Adrienne Levay, Université de la Colombie-Britannique; Margo Riebe-Butt, Nourish Nova Scotia; Alejandra Dubois, Conseil des politiques alimentaires d’Ottawa. Modératrice : Mary McKenna, Université du Nouveau-Brunswick.
Influencer les politiques et changer les choses ne sont pas des tâches faciles; il est néanmoins possible de tirer certaines leçons des politiques alimentaires scolaires en contexte canadien. Cette séance se composera de présentations et d’une discussion. portant sur les politiques et les lignes directrices en matière d’alimentation scolaire. D’autres aspects seront abordés, dont, notamment, la manière de s’aligner stratégiquement pour soutenir les politiques, les stratégies et les actes législatifs au palier provincial, et le rôle des politiques. Les présentations seront animées par l’experte en politiques Mary McKenna, qui présentera les points saillants de sa recherche et de son expérience dans le domaine des politiques alimentaires scolaires au Canada et à l’étranger.
Démontrer les impacts : outils et exemples pour démystifier l’évaluation des programmes alimentaires en milieu scolaire
Vendredi 14 octobre, de 16 h à 17 h 30 à Ryerson University - Room KHW 061
Kristie Jameson, De la ferme à la cafétéria Canada; Micheline Turnau, Nourrir l’avenir de nos écoles; Rachel Schofield Martin, Réseau des cafétérias communautaires. Modérateur : Phil Groff, Sustain Ontario
Comment collectez-vous des données pour prouver que votre programme a un impact réel? À l’aide d’exemples concrets, vous apprendrez comment utiliser l’évaluation pour renforcer les capacités, comment prendre des décisions fondées sur les faits, et comment démontrer l’impact des programmes alimentaires en milieu scolaire. Apprenez-en plus sur les pratiques en matière d’évaluation, les outils servant à évaluer les programmes, leur milieu d'implantation et les systèmes, et prenez connaissance des leçons apprises de diverses initiatives à travers le Canada.
Éducation sur les aliments sains et savoureux à l’intention des apprenants de tout âge
Vendredi 14 octobre, de 16 h à 17 h 30 à Ryerson University - Room ENG 105
Brooke Ziebell, FoodShare Toronto; Martine Carrière, Les ateliers cinq épices; Chad Duplessie, Eel Ground First Nation
Joignez-vous à l’équipe de FoodShare Field to Table Schools, au programme Healthy Bodies, Healthy Minds, Healthy Spirits de la Première Nation d’Eel Ground ainsi qu’au programme de l’organisation Les ateliers cinq épices pour une séance pratique et amusante qui vous montrera certains des moyens les plus simples afin d’aiguiser l’appétit des enfants pour les aliments sains et d’amener ceux-ci à aborder les questions importantes en matière d’alimentation. Les participants sortiront de cette séance la tête pleine d’idées à réaliser, un dossier regorgeant de plans de leçon adaptables, et l’estomac rempli de collations saines. Voyez comment l’éducation sur les aliments sains et savoureux peut être intégrée au programme scolaire de manière à répondre aux besoins des enseignants, des élèves et de leurs parents.
Un dialogue libre sur l’alimentation scolaire
Samedi 15 octobre, de 16 h à 17 h 30 à Ryerson University - Room ENG LG12
Alejandra Dubois, Conseil des politiques alimentaires d’Ottawa; Colleen Hill, Fondation des maladies du cœur et de l’AVC. Modératrice : Carolyn Webb, Sustain Ontario
Par l’entremise de discussions animées en groupe, cette séance en dialogue libre permettra aux participants de se rassembler afin de poursuivre les conversations initiées au cours des quatre séances précédentes se rattachant à la thématique de l’alimentation scolaire, et d’entamer des discussions critiques. Au cours de la séance, différents thèmes seront approfondis à l’aide de questions ciblées : Quelles similitudes et différences observe-t-on entre les provinces? Quels défis les gens rencontrent-ils? Comment pouvons-nous apprendre les uns des autres et travailler ensemble afin de faire progresser la cause de l’alimentation scolaire?
Échange de connaissances intergénérationnelles et interculturelles pour transformer le système alimentaire : Co-création d’outils visuels à travers l’héritage du Legacies Project.
Vendredi 14 octobre, de 11 h à 12 h 30 à Ryerson University - Tecumseh Auditorium, Oakham House OAK
Dianne and Dan Kretschmar, Ryan DeCaire, Fernando Garcia, Grenville Farms; Dawn Morrison, Working Group on Indigenous Food Sovereignty of the British Columbia Food Systems Network;Fulvio Gioanetto, Mexican Agroecology Networks; Deborah Barndt, Lauren Baker, Alexandra Gelis, Legacy Project
The Legacies Project soutient le mouvement de la souveraineté alimentaire à travers des échanges intergénérationnels et interculturels, en particulier entre les autochtones et les communautés de pionniers visant à décoloniser et àrétablir les systèmes et les mouvements alimentaires. En Ontario, nous avons documenté des projets intergénérationnels et l’échange de pratiques alimentaires durables et basées sur la culture auprès des Six Nations et à la ferme de Greenville, ainsi que les relations intergénérationnelles entre éducateurs/artistes/organisateurs. En Colombie-Britannique, le Working Group on Indigenous Food Sovereignty, groupe visant à conserver l’héritage bio-culturel dans la chasse, la pêche, l’agriculture autochtone et les sociétés vivant de la cueillette qui sont menacés par les intérêts des grandes entreprises, met en lumière l’importance fondamentale des saumons sauvages. Enfin, il y aura les activistes alimentaires Mexicains qui récupèrent et réinventent les pratiques alimentaires traditionnelles tout en défendant le maïs dans le contexte de l’ALENA et de la menace que constitue le maïs OGM. Lors de cet atelier, il y aura projection de vidéos des groupes participants ainsi que des échanges entre les différents participants, en guise de catalyseurs pour des discussions plus élargies entre les participants à l’atelier, cherchant ainsi des rétroactions sur le fond et la forme afin de faire avancer le projet.
Décoloniser les mouvements alimentaires: Bâtir des relations de solidarité à travers la souveraineté alimentaire au Canada (partie 1 de 3)
Vendredi 14 octobre, 14 h à 15 h 30 à Ryerson University - Room KHE 117
Dawn Morrisson, Working Group on Indigenous Food Sovereignty; Charles Levkoe, Community First Impacts of Community Engagement; Abra Brynne, British Columbia Food Systems network; Lauren Kepkiewicz, Community First Impacts on Community Engagement
Qu’est-ce que cela veut dire, décoloniser les mouvements alimentaires au Canada ? Joignez-vous à nous pour explorer les aspects des relations entre autochtones et colonisateurs dans notre effort pour une terre et des systèmes alimentaires justes et durables. Fruit d’une collaboration entre le Working Group on Indigenous Food Sovereignty (WGIFS), le British Columbia Food System Network (BCFSN) et le pôle souveraineté alimentaire du Community First Impact of Community Engagement (CFICE), cette séance mettra en relief des expériences de recherches et de relations décolonisantes. Les participants seront invités à se joindre à notre débat concernant les tensions, les défis, les possibilités et les stratégies pour le travail basé sur la solidarité. Nous tenterons de comprendre, par le biais des discussions, à quoi ressemble la décolonisation, afin d’apprendre de ceux qui en font actuellement l’expérience et de repenser la transformation des mouvements et des systèmes alimentaires.
Promouvoir la sécurité alimentaire dans le Nord canadien
Vendredi 14 octobre, de 14 h à 15 h 30 à Ryerson University - Room ENG 106
Lauren Goodman, Inuit Tapiriit Kanatami; Gioia Montevecchi, Martha Winters-Abel, Juliana Flowers et Regina Dicker, Food First NL; Norma Kassi, Mary Jane Johnson et Jody Butler Walker, Arctic Institute for Community-Based Research
Les familles vivant dans le Nord canadien doivent faire face à de sérieux obstacles lorsqu’il est question d’accéder à des aliments sains et culturellement appropriés. Le problème de l’insécurité alimentaire dans le Nord est complexe, et comporte de multiples facettes reliées aux changements climatiques, au déclin des espèces traditionnellement consommées à titre d’aliments, du coût élevé de la vie, de l’isolement géographique, et de la dépendance envers les aliments du marché. Les stratégies pour répondre à ce problème sont, à l’instar de ce dernier, multidimensionnelles. Cette séance mettra l’accent sur des solutions communautaires novatrices permettant de promouvoir la sécurité alimentaire dans le Nord canadien, et sera également l’occasion d’entendre des récits de résilience et de courage.
Bâtir un mouvement pour la souveraineté alimentaire des Autochtones — générations passées, présentes et futures
Vendredi 14 octobre, de 16 h à 17 h 30 à Ryerson University - Room KHE 121
Tabitha Martens, Université du Manitoba; Byron Beardy, autorité sanitaire de Four Arrows; Melanie Kurrein, Autorité provinciale des services de santé de la Colombie-Britannique
Cette séance soulignera certaines recherches stratégiques, activités économiques et propositions de politiques qui renforcent la capacité des générations présentes et futures dans les communautés autochtones à répondre à leurs besoins en aliments autochtones sains et culturellement appropriés. Cette séance examinera comment la recherche, les actions est les propositions de politiques dans le domaine de l’alimentation permettent aux communautés de s’adapter à la réalité économique actuelle en s’attaquant simultanément aux maladies liées à l’alimentation et au style de vie, qui ont pris une ampleur épidémique.
Stratégies pour protéger, conserver et restaurer le territoire, les aliments et l’héritage bioculturel des Autochtones
Vendredi 14 octobre, de 16 h à 17 h 30 à Ryerson University - Margaret Laurence Room, Oakham House OAK
Julian Napoleon, Groupe de travail sur la souveraineté alimentaire autochtone; Martha Stiegman, Université York; Sherry Pictou, Première Nation de Bear River
Cette séance comportera des présentations montrant ce qu’est la souveraineté alimentaire autochtone « sur le terrain », et comment celle-ci est revendiquée au sein des communautés autochtones dans le cadre de la reprise des luttes pour défendre leurs terres et leurs eaux. Les projets, les questions politiques, les stratégies et les campagnes dans le Nord de l’Ontario, en Nouvelle-Écosse et dans la région de Peace Valley dans le Nord de la Colombie-Britannique serviront à illustrer les stratégies mises de l’avant pour protéger, dans les forêts, les champs et les cours d’eau, les systèmes complexes qui assurent l’héritage bioculturel des Autochtones. Ce sont ces stratégies d’adaptation, qui comptent parmi les plus durables, qui ont permis aux sociétés autochtones pratiquant la chasse, la pêche, l’agriculture et la cueillette de survivre.
Un cercle d’apprentissage pour les petites pêcheries intérieures
Samedi 15 octobre, 9 h à 11h à Ryerson University - Layton Room, Oakham House OAK
Arthur Bull, Bay of Fundy Marine Resource Centre
Souveraineté alimentaire autochtone dans un contexte digne du quart-monde : débourser pour se nourrir malgré la pauvreté
Samedi 15 octobre, de 14 h à 15 h 30 à Ryerson University - Margaret Laurence Room, Oakham House OAK
Gigi Veeraraghavan, Fort Albany First Nation; Kristin Burnett, Lakehead University; Joseph LeBlanc, Anishnaabe; Wilson Mendes, Oka Community Planning and Visual Communication/UBC Faculty of Land and Food Systems
Plusieurs personnes habitant les communautés nordiques et autochtones vivent dans des conditions tiers-mondistes malgré le fait que le Canada soit un pays du premier monde. Lors de cette séance, un aperçu du rapport Débourser pour se nourrir : rapport sur l’évaluation des coûts des aliments dans le Nord préparé par le RAD sera suivi d’une présentation portant sur les difficultés d’accéder à des aliments sains dans les communautés frappées par la pauvreté où les Autochtones sont majoritaires. Cette séance sera également l’occasion d’explorer diverses stratégies permettant de s’attaquer aux inégalités dans les communautés urbaines autochtones situées le long de la côte de la baie James et dans le Downtown Eastside de Vancouver.
Santé holistique et développement communautaire : une question d’affirmation des traditions alimentaires, territoriales et culturelles des Autochtones
Samedi 15 octobre, de 16 h à 17 h 30 à Ryerson University - Layton Room, Oakham House OAK
Kelly Gordon, Adrienne Licker, Six Nations Health Services; Daniel Kanu, Food Matters Manitoba; Kaylia Marquis, Ieiénthos Akotióhkwa Planting Group – Kahnawake Schools Diabetes Prevention Project; Nour Attalah, University of Ottawa
De jeunes voix s’élèvent en faveur de la justice alimentaire
Melana Roberts, Toronto Youth Food Policy Council (TYFPC); Juneeja Varhese et Rachel Lévesque, Comité des jeunes du Réseau pour une alimentation durable; Sarah Archibald, Comité des jeunes du Réseau pour une alimentation durable/Meal Exchange; Alia Karim, TYFPC; Katie German, Orlando Lopez Gomez et Cali Wilson, FoodShare School Grown.
Partant du point de vue des jeunes, qui sont souvent tenus à l’écart des importantes décisions politiques, cette séance permettra à une table ronde de jeunes de discuter de quelle manière l’éducation en matière de politique alimentaire et d’alimentation en général, le réseautage, l’engagement, et l’établissement de partenariats peuvent leur permettre d’être entendus. De quelles manières novatrices et diversifiées les jeunes peuvent-ils s’impliquer par rapport aux questions et aux aspects politiques qui touchent l’alimentation ? Cet exposé contiendra des exemples concrets venant du School Grown youth farming program de FoodShare, le travail mené par le campus alimentaire de Meal Exchange, et l’organisation TYFPC composé de jeunes torontois. À la suite des présentations, une période d’échanges a été prévue afin de répondre aux questions et de donner l’occasion aux participants de faire connaissance et de se réseauter.
Les champions de l’alimentation se rencontrent : Atteindre la justice alimentaire à travers la consolidation des réseaux alimentaires.
Rachel Gray, Toronto Youth Food Policy Council/ The Stop CFC; Tara Pearson, Coresponsable à l’Education du Toronto Youth Food Policy Council; Tania Fernandes, CSC de Rexdale.
Êtes-vous déterminé à travailler au renforcement des systèmes alimentaires locaux dans votre communauté ? Aimeriez-vous avoir davantage de ressources, de capacité et d’accès à des réseaux dynamiques pour faire avancer votre travail et vos initiatives pour la justice alimentaire dans votre communauté ? Joignez-vous à nous pour un après-midi d’échanges sur la façon d’aborder les questions de justice alimentaire en renforçant les réseaux alimentaires locaux. Rencontrez les champions alimentaires de tout le paysage alimentaire dynamique de Toronto et informez-vous sur les succès,les défis et les occasions de mieux intégrer les principes de la justice alimentaire dans votre travail. La séance facilitera un débat sur les principes de justice alimentaire, y compris engager un dialogue sur l’accessibilité à une bonne alimentation, l’intégration dans le travail et l’organisation alimentaire, ainsi que la façon de nouer les alliances et de collaborer malgré les différences. Les participants bénéficieront aussi des enseignements recueillis dans le cadre de l’initiative des champions alimentaires du Toronto Food Policy Council, en soulignant le développement de priorités à l'échelle de la ville identifiées par les champions alimentaires locaux.
Amener les organisations populaires vers la santé, la communauté et la bonne alimentation.
Emily Van Halem, Community Food Centers Canada; autres intervenants à déterminer.
Puisqu’on prend davantage conscience de la façon dont les programmes alimentaires peuvent servir de catalyseur pour un changement individuel et communautaire, beaucoup d’organisations cherchent à étendre et à renforcer leur travaux - que ce soit en offrant des aliments plus sains, en créant plus d’occasions de leadership pour les membres de la communauté, en développant des programmes qui inspirent et informent les gens afin qu’ils fassent de meilleurs choix alimentaires à leur portée ou en trouvant des moyens pour les membres de la communauté d’intervenir sur des questions systémiques. En utilisant un ensemble de « principes de bonne alimentation», CFCC offre une structure aux organisations pour qu’elles s’autoévaluent et se fixent des objectifs qui leur permettent de mettre en place des programmes alimentaires qui soutiennent la santé, l’équité et la dignité. Cet atelier examinera ces principes, en mettant également en vedette deux organisations qui travaillent pour changer progressivement leurs valeurs et leurs pratiques - intentionnellement, progressivement et avec des ressources relativement modestes.
Pecha Kucha Justice Alimentaire
Utcha Sawyers (President), FoodShare Toronto; Julia Fursova, The Four Villages Community Health Centre; Sue Hamilton, Service Open2Learn; Andrea Moraes, Ryerson University; Anna Levin, Food Matters Manitoba; Susan Belyea, Kingston Food Providers Working Group; Hilda Nouri, Sabzikar Ryerson University; Sarah Rotz, University of Guelph.
Joignez-vous à nous pour une séance de style Pecha Kucha qui portera sur divers initiatives et recherches qui font avancer activement la cause de la justice alimentaire au Canada. Chaque exposé de style Pecha Kucha consistera en un aperçu de moins de sept minutes sur une initiative qui propose des solutions visant à combattre l’injustice dans notre système alimentaire. On y traite des sujets comme l’apport du contenu autochtone dans le programme éducatif, les communautés immigrantes et racialisées dans le mouvement alimentaire, la souveraineté alimentaire autochtone et davantage.
La souveraineté alimentaire et la justice alimentaire, c’est pour qui?
Samedi 15 octobre, de 16 h à 17 h 30
Jacqueline Dwyer, Black Farmers and Food Growers Collective. Animatrices de l’atelier : Jenelle Regnier-Davies, Building Roots in Toronto/Toronto Food Policy Council; Sabina Ali, Thorncliffe Park Women’s Committee
Cette séance prendra la forme d’une discussion abordant les expériences que nous avons vécues à titre de citoyennes qui militent pour la justice alimentaire et la sécurité alimentaire. Nous dénonçons l’existence de barrières raciales systémiques qui entravent l’accès aux ressources et au financement destinés aux programmes alimentaires communautaires, de même que les conséquences qui découlent de l’absence de représentation adéquate et de diversité culturelle au sein du mouvement alimentaire. À partir de ce constat, que pouvons-nous faire? Les échanges lors de cet atelier aborderont l’injustice alimentaire, les occasions de collaboration et les moyens concrets pour se mobiliser et changer les choses.
Une chaîne alimentaire garante de justice et de bons emplois
Samedi 15 octobre, de 16 h à 17 h 30
Adriana Beemans, Fondation Metcalf; Syed Hussan, Migrant Workers Alliance for Change; Derek Johnstone, Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce; Donald Lafleur, Congrès du travail du Canada
Cette séance se penchera sur les questions entourant les droits des travailleurs et les réalités qu’ils vivent au sein de la chaîne alimentaire. Des migrants qui travaillent dans les champs et dans les usines de traitement des viandes en passant par les travailleurs qui œuvrent dans l’industrie de la distribution et des services, les présentateurs exploreront comment les bons aliments peuvent renforcer les économies locales et procurer aux gens des emplois de qualité. Les discussions dans le cadre de cette séance aborderont également les défis imposés par les accords commerciaux internationaux et les règles d’immigration, de même que la nécessité d’instaurer des politiques de soutien, incluant des mesures incitatives destinées à la nouvelle politique alimentaire nationale du Canada.
Healthy Corner Stores au Canada : améliorer l’accès aux aliments en ville comme en campagne
Kristie Jameson, Food First NL; Catherine Mah, Université Memorial de Terre-Neuve, Food Policy Lab; Leia Minaker, Propel Centre for Population Health Impact de l’Université de Waterloo; présentateur à confirmer, Food Matters Manitoba.
Les communautés canadiennes doivent affronter divers obstacles afin d’assurer la disponibilité et l’accessibilité des aliments à leurs membres. Pourtant, plusieurs de ces communautés recèlent une incroyable ressource sous-exploitée : le dépanneur. Bouleversant les idées reçues sur les dépanneurs, le modèle que propose le réseau Healthy Corner Stores vise à élaborer une solide analyse de rentabilité afin que ces petits commerces puissent offrir des aliments plus sains de manière à mieux répondre aux besoins des résidents locaux. Des responsables d’initiatives canadiennes de vente au détail d’aliments sains se serviront des projets pilotes de Healthy Corner Stores en Ontario, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Manitoba de même que de résultats de recherches menées au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada afin de présenter des pistes prometteuses pour les contextes urbains et ruraux. Les participants prendront part à des activités pratiques qui leur permettront d’accroître leur compréhension du milieu de la vente au détail d’aliments, et d’élaborer des stratégies permettant d’intervenir de manière à ce que les dépanneurs vendent des aliments sains.
Alimentation par quartier: Recensement des ressources alimentaires et des occasions pour le renforcement des économies alimentaires locales à Toronto
Mélania Roberts, Toronto Youth Food Policy council; Rachel Gray, Toronto Food Policy Council
Découvrez les plus récents outils pour la promotion et la politique de développement alimentaire! Alimentation par quartier : Food Assets and Opportunities in Toronto est l’outil de recensement des ressources alimentaires qui soutient le développement des économies alimentaires locales fortes, en fournissant des renseignements de base concernant les ressources alimentaires existantes et les occasions dans les 44 quartiers de la ville. Cette présentation interactive explore comment le recensement alimentaire peut être utilisé pour faire avancer et guider les priorités alimentaires de la communauté, faire participer les conseillers et les cadres de la ville dans les discussions importantes sur la politique alimentaire et augmenter l’engouement pour l’alimentation dans la planification urbaine. Il met aussi l’emphase sur le potentiel du recensement alimentaire pour permettre une meilleure compréhension des questions d’accessibilité alimentaire dans la mesure où elles sont liées aux initiatives pour la réduction de la pauvreté et à l’équité du transport tout en présentant des occasions de combler les fossés dans l’accès aux ressources alimentaires à Toronto. Plus qu’une planification des ressources, l’alimentation par quartier et l’initiative Champion alimentaire du TFPC travaillent à consolider les réseaux alimentaires locaux et à bâtir une cohésion entre les priorités alimentaires locales et celles de toute la ville.
Branchées sur le courant : démarrage de fermes urbaines le long des corridors hydroélectriques
Rhonda Teitel-Payne, Toronto Urban Growers; Juneeja Varghese, Malvern Family Resource Centre; Ryan Noble, North York Harvest Food Bank; Andrea Boucaud, Flemingdon Health Centre.
Si les fermes urbaines permettent aux quartiers de revendiquer une certaine souveraineté alimentaire par l’entremise de l’engagement communautaire et d’une production alimentaire substantielle, l’accès à la terre et l’absence de politiques favorables constituent de sérieuses embûches à leur établissement. Les présentateurs raconteront comment ils sont parvenus à établir quatre fermes urbaines le long de corridors hydroélectriques en portant une attention particulière au développement économique communautaire. Ils parleront également des collaborations novatrices qu’ils ont développées, des obstacles qu’ils ont rencontrés et des outils qui leur ont servi à les surmonter. Les participants auront l’occasion de discuter de leurs propres expériences et de leurs projets.
Que peuvent apporter les changements politiques aux entreprises qui vendent des aliments produits de manière durable?
Andrew Heintzman, InvestEco; Paul Sawtell, 100km Foods; Lulu Cohen-Farnell, Real Food for Real Kids; autres présentateurs à confirmer.
Plusieurs entreprises florissantes répondent à la demande croissante des consommateurs pour les aliments produits de manière durable, en plus d’instiguer le changement dans notre système alimentaire. Cette table ronde explorera quelles politiques, quels changements réglementaires et quelles mesures incitatives pourraient stimuler l’innovation chez les entreprises fondées sur la triple performance. Comment pouvons-nous développer les infrastructures, les marchés et l’offre nécessaires afin que tous les Canadiens puissent profiter d’une performante économie locale et durable?
Renforcer et multiplier les systèmes alimentaires locaux et durables : le potentiel de l’approvisionnement des établissements publics
Lori Stahlbrand, New College (Université de Toronto); Anita Abraham, Meal Exchange.
Prenez connaissance des derniers développements en matière d’approvisionnement des établissements publics au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Apprenez comment les universités peuvent jouer un rôle majeur dans la transformation du système alimentaire, ce que certaines font d’ailleurs déjà. Découvrez également la force de l’engagement des étudiants, de même que les principaux modèles de collaboration entre les étudiants, les facultés, l’administration universitaire et les services alimentaires, dont le plus récent programme de Meal Exchange appelé Real Food Challenge. Enfin, ayez la chance de goûter aux aliments produits localement et de manière durable qui proviennent du service alimentaire nouvellement réorganisé de l’Université de Toronto.
FoodReach : Fournir de bons aliments au prix du gros aux agences communautaires et aux élèves
Vendredi 14 octobre, de 16 h à 17 h 30
Barbara Emmanuel et Paul Coleman, Santé publique de Toronto; Mark Pearlman, Entreprise Adoption Leaders; autres présentateurs à confirmer
FoodReach est une initiative collaborative qui rassemble des partenaires issus des secteurs privé, public et sans but lucratif de même que de fondations dans le but d’aider les organisations communautaires à stabiliser l’accès aux bons aliments et à réduire le prix de ces derniers. FoodReach est un portail de commerce électronique qui permet aux agences d’acheter des aliments en ligne de manière efficace, et de partager des idées et des ressources afin de bâtir un système d’approvisionnement alimentaire plus efficace. Les présentateurs offriront un aperçu de l’impact collectif de FoodReach, en plus de décrire les structures nécessaires pour que d’autres territoires mettent sur pied des initiatives semblables.
Du champ au cabaret du patient : comment les établissements de santé organisent-ils la chaîne de valeur afin d’offrir davantage d’aliments frais, locaux et durables?
Vendredi 14 octobre, de 16 h à 17 h 30
Brent Preston et Gillian Flies, The New Farm; Grace Mandarano et Paul Sawtell, 100km Foods; un représentant du Syndicat canadien de la santé publique; Wendy Smith, MEALSource; Hayley Lapalme, Nourish/Fondation de la famille J. W. McConnell. Modératrice : Joshna Maharaj, chef militante
Cette séance explorera les occasions et les défis que rencontrent les établissements de santé et les vendeurs d’aliments locaux alors qu’ils tentent d’organiser la chaîne de valeur « du champ au cabaret du patient ». De quoi les producteurs auraient-ils besoin pour améliorer la commercialisation de leurs produits? Quels problèmes les distributeurs rencontrent-ils en vendant au marché institutionnel ? Comment les établissements peuvent-ils modifier efficacement leurs pratiques en matière d’achats, leurs services alimentaires et leurs politiques? Comment peuvent-ils faire en sorte que leurs actionnaires et les membres de leur personnel prennent part au changement? Comment établir de nouvelles relations de manière à créer de véritables liens avec les aliments servis aux patients, à leur famille et aux membres du personnel dans les établissements de santé?
Tenir compte des choix alimentaires pour changer le cours des choses
Samedi 15 octobre, de 14 h à 15 h 30
Présentatrices : Amy Rosenthal, School Food Focus; Meghan Dear, Localize; Hannah Wittman, Centre for Sustainable Food Systems de l’Université de la Colombie-Britannique; Hayley Lapalme, Nourish/Fondation de la famille J. W. McConnell. Animatrice : Jennifer Reynolds, Réseau pour une alimentation durable
Faire connaître les conséquences des choix alimentaires sur la santé, l’économie et l’environnement peut induire une modification du comportement des consommateurs, des élèves et des établissements. Qu’implique la diffusion de tels messages visant à favoriser la transition vers des systèmes alimentaires plus durables? Les programmes de pairage entre les fermes et les écoles contribuent à la littéracie alimentaire des élèves; les réseaux de pairs soutiennent les défenseurs et contribuent à l’émergence d’ententes de collaboration; les données se rapportant aux achats faits par les établissements publics permettent de prendre conscience des comportements et des impacts; et la transparence du marketing et de la chaîne alimentaire façonne les choix que font les consommateurs sur le marché de détail. Cette séance explorera les différences entre ces stratégies, la manière dont elles se soutiennent mutuellement, de même que leurs lacunes.
Les carrefours alimentaires, un moyen de créer des liens et de la valeur ajoutée
Samedi 15 octobre, de 16 h à 17 h 30
Présentateurs : Peggy Baillie, Local Organic Food Co-ops Network; Franco Naccarato, Greenbelt Fund; autres présentateurs à confirmer
Partout au Canada, différents modèles de carrefours alimentaires voient le jour afin d’aider à « rebâtir le milieu » du système alimentaire — regrouper et distribuer les aliments locaux provenant de petits et moyens producteurs. Cette séance se penchera sur le cas de carrefours alimentaires dans différents contextes afin d’examiner les réussites et les défis qu’ils ont rencontrés en tentant d’accéder aux marchés et d’organiser des systèmes alimentaires régionaux. Par exemple, comment le procédé à valeur ajoutée peut-il permettre de s’attaquer aux nombreux problèmes tels que le gaspillage alimentaire, le manque de rentabilité des fermes et les lacunes sur le plan de la distribution?
Les bonnes semences font les bons aliments, ou comment les semences adaptées aux conditions régionales permettent d’assurer la sécurité alimentaire malgré les changements climatiques
Aabir Dey, Initiative de la famille Bauta sur la sécurité des semences au Canada, USC Canada, Everdale; Jane Rabinowicz, Initiative de la famille Bauta sur la sécurité des semences au Canada, USC Canada; Bob Wildfong, Seeds of Diversity; Kim Delaney, Hawthorn Farm Organic Seeds.
Au cours des trois dernières années, l’Initiative de la famille Bauta sur la sécurité des semences au Canada soutient le mouvement qui vise à instaurer des systèmes semenciers résilients au Canada. Cette séance se penchera sur les programmes nationaux de l’Initiative Bauta qui permettent 1) de conserver la biodiversité des banques de gènes et des collections communautaires de semences, de même que 2) l’introduction de nouvelles cultures et variétés de légumes écologiques, grâce à des collaborations inédites entre agriculteurs et sélectionneurs de végétaux. Afin d’instaurer des systèmes semencier et alimentaire résilients au Canada, ces programmes peuvent servir à orienter les débats sur la politique agricole, et sur la nécessité de prioriser la préservation de la biodiversité, la vulgarisation agricole, et la sélection végétale publique.
Comment démarrer et exploiter un programme de sauvetage de fruits
Carrie Regenstreif, Fruit Rescue Networking Group (modératrice); Sue Arndt, Directrice de Not Far from the Tree; Laura Reinsborough, fondatrice et anciennement membre du projet Not Far from the Tree; Katrina Siks, Hidden Harvest Ottawa; Getty Stewart, FruitShare Manitoba.
Il existe des dizaines de programmes de sauvetage de fruits, où des bénévoles récupèrent les surplus pour les distribuer aux personnes dans le besoin à travers le pays, tout en tenant compte des petites différences qui caractérisent les communautés auprès desquelles ils interviennent. Des représentants de Not Far from the Tree (Toronto), de Hidden Harvest Ottawa et de FruitShare Manitoba offriront aux participants une foule de conseils utiles, en plus de les aider à éviter les nombreux pièges potentiels reliés à ce type de projet. Cette séance sera également d’une aide inestimable pour tous ceux qui sont impliqués dans des programmes en cours, quel que soit leur stade de maturité. Les thèmes suivants seront abordés : comment démarrer un programme de sauvetage de fruits; l’entreprise sociale et les autres modèles de financement; et comment survivre avec un budget restreint.
Notre force : leçons issues de la justice alimentaire à l’attention du mouvement communautaire pour les énergies renouvelables
Vendredi 14 octobre, de 14 h à 15 h 30
Keith Stewart, Greenpeace; Donald Lafleur, Congrès du travail du Canada; Utcha Sawyers, Réseau pour une alimentation durable/FoodShare; représentant de la Toronto Renewable Energy Coop à confirmer
Il existe nombre de parallèles entre le mouvement pour un contrôle communautaire des énergies renouvelables et celui pour la justice alimentaire. Les projets de chacun d’eux sont souvent menés par la communauté; ils nécessitent de nouvelles politiques et de nouvelles structures de réglementation pour prendre leur essor; ils fonctionnent particulièrement bien lorsqu’appuyés par diverses coalitions; et ils sont confrontés à une opposition bien organisée de la part d’entreprises qui risquent de perdre des millions de dollars. Un panel partagera d’abord différentes perspectives des parallèles s’établissant entre les deux mouvements. Par la suite, l’assistance sera divisée en plusieurs petits groupes qui se pencheront sur différentes leçons, stratégies et études de cas. Soyez du nombre et aidez-nous à donner la force transversale nécessaire à ces deux mouvements qui préconisent les énergies renouvelables et la justice alimentaire au Canada.
Le gaspillage alimentaire au Canada : décortiquer le problème et promouvoir des solutions innovantes
Vendredi 14 octobre, de 16 h à 17 h 30
Annette Synowiec, gestionnaire des déchets solides, ville de Toronto; Jocelyn Molyneux, responsable du vermicompostage, ferme vermicole Waste Not; Dave Kranenburg, animateur de laboratoire d’innovation sociale, Rhizome Institute; Nick Saul, président et directeur général, Community Food Centres Canada; la présence d’un chef autochtone reste à confirmer. Modératrice : Tammara Soma, gestionnaire de projet, Food Systems Lab, et candidate au doctorat à l’Université de Toronto
Chaque année, au Canada, une quantité d’aliments représentant environ 31 milliards de dollars est gaspillée. Les principales solutions et idées mises de l’avant pour s’attaquer à ce problème sont essentiellement de nature palliative; en aucun cas, il ne s’agit de solutions systémiques. Nous risquons en outre d’exacerber le problème si nous ne comprenons pas ses origines et ne le décortiquons pas. Constitué de six experts provenant de différents secteurs et horizons – universitaire, public, agriculture urbaine, innovation sociale, justice alimentaire communautaire, peuples autochtones –, ce panel explorera diverses perspectives et discutera de solutions interdisciplinaires pour lutter contre le gaspillage alimentaire au Canada.
Le manifeste Un bond vers l’avant et la justice alimentaire
Samedi 15 octobre, de 16 h à 17 h 30
Katie McKenna et Bianca Mugyenyi, Un bond vers l’avant; Jim Thomas, ETC Group; Sally Miller, indépendante; autres présentateurs à confirmer
Le manifeste Un bond vers l’avant a largement attiré l’attention par son appel à la transition vers une économie canadienne axée sur les énergies propres et guidée par des principes de la justice et de l’économie sociales. Entre autres demandes formulées par le manifeste, il est question d’implanter « un système agricole beaucoup plus local et guidé par des impératifs écologiques », et de garantir à tous les travailleurs au Canada « le statut d’immigrant et la protection qui en découle ». Cet atelier interactif a été conçu pour tirer profit des connaissances et des expériences des participants dans le but de renforcer le manifeste Un bond vers l’avant de manière à ce qu’il devienne un outil politique et organisationnel, et à élargir la coalition d’acteurs qui le soutient.
Le Canada est-il de retour? Aide internationale et sécurité alimentaire mondiale
Paul Hagerman, Canadian Foodgrains Bank; Pierre Kadet, CARE Canada, Dr. Cecilia Rocha, Université Ryerson, présentateur à confirmer, Affaires mondiales Canada.
Le Canada doit augmenter ses dépenses en matière d’aide internationale. Il doit en outre changer radicalement sa manière de soutenir les programmes s’il veut s’attaquer efficacement à la faim et la pauvreté dans les pays du Sud. Le gouvernement du Canada a récemment révisé sa Stratégie sur la sécurité alimentaire. Or, quel est le contenu de cette nouvelle stratégie? Comment les fonds destinés à l’aide internationale seront-ils dépensés? Venez vous renseigner sur la nouvelle Stratégie du Canada sur la sécurité alimentaire dans le cadre d’une discussion ouverte et franche sur la manière dont le Canada pourrait faire montre, à l’échelle mondiale, d’un esprit de meneur en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que de résilience climatique.
L’agroécologie nourrit VRAIMENT le monde
Eric Chaurette, Inter Pares (modérateur); Taarini Chopra, Réseau canadien d’action sur les biotechnologies (RCAB); Martin Entz, Université du Manitoba; présentateur à confirmer, Union paysanne; Bryan Dale, Université de Toronto; Aric McBay, National Farmers Union (NFU), Terran Giacomini, Université de Toronto/NFU; dirigeant de ferme du mouvement agricole de l’Afrique de l’Ouest (nom à confirmer), COPAGEN; dirigeant de ferme (nom à confirmer), Deccan Development Society, Inde.
On entend souvent dire que seule l’agriculture industrielle est en mesure de nourrir la planète. Des données montrent toutefois le contraire. S’il s’agit vraiment de nous nourrir de manière durable et de réduire notre impact sur le climat, nous devons favoriser l’essor de l’agroécologie et réduire l’emprise de l’agriculture industrielle. Venez entendre des agriculteurs et des chercheurs en provenance du Canada et de pays du Sud, qui vous expliqueront comment l’agroécologie et la souveraineté alimentaire contribuent à créer un système alimentaire juste et durable. Découvrez par quels moyens vous pouvez soutenir l’essor de l’agroécologie. Soumettez vos idées sur la manière de faire de la souveraineté alimentaire et de l’agroécologie des éléments clés d’une transition juste vers une économie sans combustibles fossiles.
Format : Aquarium ou « fish bowl » où interviendront des dirigeants de ferme, des chercheurs et des penseurs provenant de pays du Sud et du Canada.
Les perspectives globales sur les systèmes alimentaires durables de la zone urbaine
Steffanie Scott, Université de Waterloo, Fiona Yeudall, Université Ryerson, D’autres intervenants à confirmer
Ce panel sur les systèmes alimentaires durables de la zone urbaine explore deux collaborations internationales. The Hungry City Partnership comprend des chercheurs et des défenseurs politiques venant de l’Afrique du Sud, du Kenya, de l’Inde, de la Jamaïque, du Mexique, du Mozambique et de la Chine. La recherche met l’emphase sur l’innovation dans l’économie alimentaire informelle dans le contexte des villes en croissance rapide et des marchés alimentaires en expansion dans les pays du Sud. Le Municipal Food Policies et le Practices Project comprennent la municipalité, la société civile et des partenaires universitaires au Canada, au Kenya, aux Pays-bas et en Afrique du Sud. Le projet a mis au point et testé des formations pour les acteurs municipaux afin de bâtir la capacité et la compréhension des approches des systèmes alimentaires intersectoriels, de la production alimentaire urbaine, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que de la gestion des déchets et de la récupération des ressources. Dans un contexte d’urbanisation et de mondialisation accrues , nous faisons face aux mêmes défis et aux mêmes possibilités, en plus des contextes uniques. Les participants auront l’occasion de partager leurs expériences et de tirer des exemples d’actions entreprises partout dans le monde en faveur de systèmes alimentaires durables.
Les femmes sont au cœur de la souveraineté alimentaire
Samedi 15 octobre, de 14 h à 15 h 30
Présentatrices : Joan Brady, Union nationale des fermiers/La Via Campesina; Chandra F. Maracle, fondatrice de Kakhwa’on:we/Real People Eat Real Food, et cofondatrice et coordonnatrice pour la nutrition de Skaronhyaseko:wa Tyohterakentko:wa Tsi Yontaweya'tahkwa/école Everlasting Tree de la réserve de Six Nations, Territoire de Grand River; Bidakanne Sammamma, semencière, et dirigeante de Deccan Development Society, Inde. Modératrice : Melissa Matlow, Société mondiale de protection des animaux, et membre du Groupe de réflexion sur la sécurité alimentaire
Sécurité Alimentaire et Stratégies organisationnelles de Justice Sociale
Yvonne Kelly, Freedom 90, Union of Food Bank et Emergency Meal Program Volunteers, et Put Food in the Budget; Mike Balkwill, Put Food in the Budget; Autres intervenants à confirmer.
L’approvisionnement alimentaire d’urgence à travers les programmes de repas, les soupes populaires et les banques alimentaires étaient destinés à être des réponses charitables à court terme destinées à aider les gens en période difficile. Après 30 ans d’approvisionnement alimentaire d’urgence, seules des stratégies organisationnelles de justice feront en sorte que nous allions au-delà de l’aspect caritatif.
Cet atelier montre comment les injustices sociales et économiques ont créé les conditions parfaites pour la propagation de l’insécurité alimentaire. Les intervenants décriront comment les modèles caritatifs sont devenus des institutions sociales servant à nous détourner de ce qu’il faut vraiment faire pour réduire le taux croissant de l’insécurité alimentaire : de bons emplois, un revenu adéquat et des logements abordables. Des conférenciers des campagnes Freedom 90 www.freedom90.ca et Put Food in the Budget www.putfoodinthebudget.ca présenteront une stratégie et faciliteront les échanges sur la manière dont les gens impliqués à titre de bénévoles et employés dans les organismes de sécurité alimentaire peuvent intégrer la justice sociale organisationnelle dans leur travail de sécurité alimentaire.
Les pratiques socialement innovantes dans les banques alimentaires nord-américaines
Trish Kelly, Greater Vancouver Food Bank Society
Après avoir passé des décennies en première ligne dans la distribution alimentaire d’urgence, les banques alimentaires examinent de plus en plus attentivement leur travail pour tendre vers des stratégies à long terme qui traitent des causes profondes de la faim. Dans cette séance, la question suivante sera posée : Comment les banques alimentaires peuvent-elles innover pour assurer la sécurité alimentaire des communautés? Constitué à partir d’entrevues sans langue de bois avec 19 organismes, cet atelier présente un continuum de pratiques socialement innovantes en partageant les expériences de changement de paradigme de trois banques alimentaires. Ensemble nous allons échanger au sujet de la façon dont les banques alimentaires peuvent collaborer avec leurs homologues en vue d’une sécurité alimentaire communautaire inclusive et porteuse d’un mouvement de justice alimentaire.
Nouveaux agriculteurs : élaborer des politiques pour la souveraineté alimentaire
Annette Desmarais, Université de Manitoba; Ayla Fenton, Union Nationale des Fermiers; Dana Penrice, Union Nationale des Fermiers
Nous faisons face à une crise d’attrition dans l’agriculture canadienne : 75% des agriculteurs prendront leur retraite et vendront probablement leurs terrains au cours des dix prochaines années. Heureusement, un nombre croissant de jeunes démarrent une exploitation agricole. Beaucoup d’entre eux ne viennent pas d’un milieu agricole. Nous sommes attirés par l’agriculture parce que nous voulons combattre les injustices et les menaces auxquelles fait face notre société tels que les changements climatiques, les inégalités, les droits humains, la dégradation du sol, le déclin rural et l’insécurité alimentaire. Être cultivateur et approvisionner en aliments sains nos collectivités représentent une forme de résistance politique contre un système dominé par les grandes corporations qui placent le profit au-dessus de la vie. Le NFU Youth, de concert avec le National New Farmer Coalition, oeuvre à promouvoir des politiques qui considèrent la valeur sociale de la terre, transfèrent les terres agricoles canadiennes à des gestionnaires responsables et apportent un appui soutenu aux nouveaux agriculteurs. Informez-vous de nos recherches et de nos recommandations politiques et participez aux échanges. Nous donneront également la parole à Annette Desmarais (Université de Manitoba) qui parlera des leçons apprises auprès des fermiers de la Saskatchewan sur la valeur de la possession des terres agricoles.
Comment la chaîne de valeur biologique répond-elle aux demandes des consommateurs?
Vendredi 14 octobre, de 11 h à 12 h 30
Tia Lofstgard, Association canadienne pour le commerce des produits biologiques; Krysten Cooper, Yorkshire Valley; Carolyn Young, Organic Council of Ontario; autres présentateurs à confirmer
Tirant parti de la sensibilisation et la demande grandissantes des consommateurs canadiens et étrangers, le mouvement pour l’agriculture biologique poursuit sur son élan. Venez apprendre ce que révèlent les tendances en matière de production biologique, les ventes et la perception des consommateurs. Les participants exposeront les réussites et les défis qu’ils ont rencontrés en développant la chaîne de valeur biologique et en soutenant les agriculteurs se convertissant à l’agriculture biologique.
Passons à l'action! Cultiver les possibilités pour les nouveaux agriculteurs biologiques
Vendredi 14 octobre, de 16 h à 17 h 30
Heather Pritchard, FarmFolk CityFolk; Jean-Martin Fortier, Ferme des Quatre-Temps
L’agriculture canadienne doit composer avec une crise de la relève. Au même moment, une nouvelle génération d’agriculteurs écologiques doit affronter d’importants obstacles afin de pouvoir pratiquer l’agriculture : la difficulté à accéder à la terre, à se procurer du financement et à obtenir de la formation. Les panélistes parleront de projets novateurs qui voient le jour un peu partout au pays afin de favoriser la réussite des nouveaux agriculteurs écologiques. Venez partager vos idées sur ce qui devrait être fait pour aider ce genre d’initiatives et les nouveaux agriculteurs écologiques à prospérer afin de garantir un avenir brillant et durable pour tous.
Régimes durables et Guide alimentaire canadien
Samedi 15 octobre, de 16 h à 17 h 30
Cecilia Rocha et Fiona Yeudall, Université Ryerson; Barbara Seed, Ph. D., M. P. H., Dt. P. Animatrice : Jennifer Reynolds, Réseau pour une alimentation durable
La Suède, le Brésil, le Qatar et l’Allemagne ont intégré des principes de durabilité à leurs lignes directrices nationales en matière de régime alimentaire. Alors que le Sénat demande une révision du Guide alimentaire canadien, voici l’occasion pour nous de faire la même chose au Canada. Cette séance examinera certaines des recommandations « gagnant-gagnant » en matière de régimes durables qui promeuvent la santé humaine et environnementale. Comment ces recommandations peuvent-elles être traduites en messages à l’attention des consommateurs, et comment peuvent-elles être intégrées aux autres niveaux de la politique alimentaire? Comment les experts en nutrition et ceux qui plaident pour le climat et l’agriculture durable parviennent-ils à dialoguer et à travailler ensemble?
Se doter de la politique alimentaire nationale que nous voulons
Vendredi 14 octobre, de 11 h à 12 h 30
Olivier de Schutter, ancien rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation (message vidéo); Jennifer Clapp, Université de Waterloo; Tim Lang (via Skype); Graham Riches, Université de la Colombie-Britannique
L’annonce faite par le gouvernement fédéral concernant l’élaboration d’une politique alimentaire nationale a soulevé d’importantes questions quant au rôle que jouerait la société civile dans ce processus. Comment cette politique protégera-t-elle le droit à l’alimentation? Comment pouvons-nous nous assurer que l’avis de la société civile sera pris en compte au cours de l’élaboration de cette politique et une fois qu’elle sera adoptée? Comment pouvons-nous relier nos préoccupations à propos de l’équité, de la santé et de la durabilité? Que pouvons-nous apprendre de l’expérience d’autres pays? Ce panel tentera de répondre à ces questions, et entamera une réflexion sur la manière d’obtenir la politique alimentaire nationale que nous voulons.
Faire de l’éradication de la faim une réalité (1re partie) : insécurité alimentaire 101
Naomi Dachner, Université de Toronto; Lynn McIntyre, Université de Calgary; Anita Abraham, Meal Exchange; Kathryn Scharf, Community Food Centres Canada.
Il est nécessaire de développer une compréhension empirique du phénomène d’insécurité alimentaire au Canada afin de faire progresser efficacement l’objectif du RAD d’éradiquer la faim, et de répondre aux objectifs concomitants que sont la promotion des aliments sains et salubres, et le soutien à la mise en place de systèmes alimentaires durables. Puisant à même les fruits de 20 ans de recherche, cette séance présentera les notions de base de l’insécurité alimentaire au Canada — manière de mesurer l’insécurité alimentaire, situation actuelle et tendances temporelles. Quelles sont les causes et les conséquences de l’insécurité alimentaire et comment pouvons-nous nous y attaquer? Les participants à cet atelier détermineront des occasions de défendre, à la lumière de données existantes, certaines causes dont l’instauration d’un revenu de base.
Faire de l’éradication de la faim une réalité (2e partie) : cerner les questions, choisir les publics cibles et élaborer les tactiques pour faire progresser la lutte contre l’insécurité alimentaire
Kathryn Scharf, Community Food Centres Canada; Naomi Dachner, PROOF; Elaine Power, Basic Income Network.
La deuxième partie de la séance Faire de l’éradication de la faim une réalité prendra la forme d’un atelier participatif où il s’agira d’explorer les occasions d’organiser le mouvement alimentaire afin qu’il puisse combattre l’insécurité alimentaire, d’élaborer les tactiques qui lui permettra de faire avancer ses objectifs, et de choisir les publics cibles auxquels se destineront les campagnes. Nous examinerons également des propositions politiques qui suscitent un certain intérêt au Canada. Parmi celles-ci, nous retrouvons : la mise en place d’un revenu de base (aux paliers provincial et fédéral); des idées d’initiatives permettant d’assurer la sécurité alimentaire dans les communautés nordiques et autochtones; la possibilité d’accorder un crédit d’impôt fédéral qui permettrait la réduction du gaspillage au sein de l’industrie alimentaire en favorisant le don d’aliments; et l’indexation des allocations familiales à l’inflation. Que pouvons-nous faire pour prendre part à cette discussion afin de nous assurer que les initiatives politiques en maturation servent réellement les communautés avec lesquelles nous travaillons?
Étiquetage des aliments génétiquement modifiés : quelles sont les possibilités et quelles sont les limites?
Thibault Rehn, Vigilance OGM; Lucy Sharratt, Réseau canadien d’action sur les biotechnologies (RCAB).
Lors de cet atelier participatif, nous détaillerons la question de l’étiquetage des aliments génétiquement modifiés (GM), et présenterons la nouvelle campagne québécoise réclamant leur étiquetage. Depuis 20 ans, 80 % des Canadiens demandent que les aliments GM soient dûment identifiés; alors, pourquoi cette mesure n’a-t-elle toujours pas été adoptée? Pouvons-nous obtenir l’étiquetage des aliments GM? Quelles raisons nous motivent à réclamer leur étiquetage? Que permettrait cet étiquetage, et quelles seraient ses limites? Joignez-vous aux responsables de campagnes de partout au Canada pour explorer la question de l’étiquetage des aliments GM.
Une place au soleil : projets novateurs soutenant la prochaine génération d’agriculteurs écologiques
Organisée par l’initiative Nouveaux agriculteurs et pêcheurs du Réseau pour une alimentation durable; coanimée par Lucia Stephen et Geneviève Grossenbacher; autres présentateurs à confirmer.
L’agriculture canadienne doit composer avec une crise de la relève. Au même moment, une nouvelle génération d’agriculteurs écologiques doit affronter d’importants obstacles afin de pouvoir pratiquer l’agriculture : la difficulté à accéder à la terre, à se procurer du financement et à obtenir de la formation. La bonne nouvelle, c’est que partout au Canada germent des projets novateurs pour soutenir cette nouvelle génération d’agriculteurs écologiques. Lors de cette séance, vous entendrez d’abord parler de projets inspirants auxquels participent nos présentateurs afin de soutenir les nouveaux agriculteurs écologiques. Vous aurez ensuite l’occasion de partager vos idées sur ce qui doit être fait pour aider les initiatives similaires et les nouveaux agriculteurs écologiques à croître et à prospérer afin de garantir un avenir brillant et durable pour tous.
Les OGMs : Impacts et risques au Canada
Lucy Sharratt, Réseau canadien d’action sur les biotechnologies; Taarini Chopra, Réseau canadien d’action sur les biotechnologies, Thibault Rehn, Vigilance OGM
Les toutes dernières recherches sur les OGMs peuvent être à votre portée! Le Réseau canadien d’action sur les biotechnologies (rcab) dévoilera ce qu’on sait au sujet des impacts et des risques des OGMs au Canada après 20 ans. Joignez-vous à nous pour assimiler les plus importants résultats des longues années d’investigation du RCAB appelés l’enquête OGM. Obtenez les informations réelles et les plus pertinentes sur les impacts des OGMs sur les agriculteurs, l’environnement et notre démocratie. Le moment est venu d’evaluer les OGMs - Nous avons commencé!
Dangerous Ideas : Amener le sacré dans l’activisme
Jodi Koberinski, Beyond Pesticides; d’bi young anitafrika et Dr. Dan Longboat, Université Trent.
La 3ème année bien entamée, le Festival Dangerous Ideasmet en question nos hypothèses sous-jacentes concernant « Ce qui est » et permet à notre créativité et notre curiosité d’envisager « Ce qui est possible ». Nous avons fait appel à deux voix bien écoutées et bien distinctes de la région, d’bi young anitafrika et le Dr. Dan Longboat. Tous deux nous ont honoré de leur présence au Festival Dangerous Ideas : Repenser le bien commun. Ce sera à la fois un panel et une prestation, dans lequel il y aura de la place pour la participation et l’implication du public. Nous convions nos invités à relater leur expérience de participation à notre festival et à partager leur sagesse avec les participants sur l’importance du sacré dans notre activisme et nos actions pour la justice.
La reconfiguration du système alimentaire mondial: the Food Trade Game
Randall Coleman, The Food Trade Game; Terri Rutty,The Food Trade Game .
The Food Trade Game (FTG) est une outil de facilitation utilisé pour inspirer le changement et augmenter la conscience de groupe à travers l’apprentissage expérientiel. Le jeu simule la chaîne d’approvisionnement alimentaire globale que les agriculteurs et les industries soutiennent. Naviguez dans notre monde moderne. Les participants représentent des acteurs du marché global tels des petits exploitants agricoles, des entreprises de semences, des gouvernements et des transformateurs. Chaque équipe joue pour atteindre ses propres objectifs, tout en faisant face à un environnement juridique en constante évolution, à des événements naturels et à de nouvelles réalités économiques. Ce jeu illustre le rôle du Canada en traitant les aliments comme de la marchandise et ses relations avec les autres pays à travers la dichotomie entre le libre commerce et le commerce équitable. En faisant face à des difficultés, à l’injustice et aux conséquences environnementales de l’agriculture moderne, les participants prennent un engagement plus solide d’initier des changements fondés sur leur expérience empathique.
The Hand You’re Dealt: Un jeu de société concernant la sécurité alimentaire en Nouvelle-Écosse
Patty Williams, FoodArc
Depuis 2002, le Food Action Research Centre (FoodARC) examine l’abordabilité d’un régime alimentaire nutritif en Nouvelle-Écosse en utilisant l’évaluation participative du coût des aliments.. FoodARC a développé un jeu de société appelé The Hand You’re Dealt pour communiquer sesconstatations et axer la responsabilité pour la sécurité alimentaire sur des solutions politiques. Les centre de ressources familiales, les activistes alimentaires, les groupes d’étudiants, les élèves du secondaire et les professionnels de la santé ont joué à ce jeu. Et ce dernier s’est révélé être un moyen incroyable de créer l’empathie et de défier les jugements sur les gens qui font face à l’insécurité alimentaire. Dans cet atelier vous jouerez et débaterez de ce quevous apprend le jeu sur la façon de communiquer à propos de l’accessibilité alimentaire d’une manière qu’elle accroche l’attention des gens et transforme leurs perceptions. Vous testerez également des outils supplémentaires pour faciliter le jeu en groupe et discuterez aussi de la façon dont vous pourriez utiliser l’approche pédagogique basée sur le scénario et les stratégies de communication dans votre propre travail.
Le pouvoir de l’art communautaire crée la sensibilisation du public au mouvement alimentaire
Heather Rigby, Land Over Landings
Cet exposé relatera l’histoire d’une petite communauté dans laquelle les gens se sont activement regroupés en utilisant différentes formes de performance artistiques. comme résistance pour stimuler une vaste sensibilisation du public autour d’une cause pour laquelle cela vaut la peine de se battre. Il est essentiel de souligner le pouvoir de l’art communautaire de nos joursen ce qui a trait aux terrains fédéraux de Pickering - terres agricole d’excellente qualité, expropriée en 1972 pour un aéroport jamais construit - toujours menacés par le développement. Pourtant les terres offrent une occasion unique : un lieu pouvant servir à implanter des petites fermes qui produisent toutes sortes de fruits et de légumes frais, à pratiquer l’élevage, et à donner une impulsion à tous ces jeunes agriculteurs si précieux qui nous nourrirons dans un proche avenir. . Les terres devraient être une source d’aliments locaux pour les résidents de Toronto, réduisant ainsi les distances inutilement longues que parcourent actuellement les aliments avant d’arriver sur notre table. Un atelier s’ensuivra pour découvrir les manières dont les individus et les organisations peuvent souligner leurs causes en ayant recours à diverses pratiques artistiques.
Les coûts véritables des aliments au Canada et à l’étranger
Brian Gilvesey, Directeur Général, Alternative Land Use Systems (ALUS); James Hugues, Senior Social Innovation Fellow, Fondation de la famille J.W.McConnel; Cecilia Rocha, Professeure, School of Nutrition, Université Ryerson et membre, IPES-Food; Ruth Richardson, Directeur Général, Global Alliance for the Future of Food Facilitator; Berth Hunter, Directrice de programme, Fondation de la famille J.W.McConnel
Cette séance se concentre sur les façons théoriques et pratiques dont la comptabilité des coûts réels est appliquée aux externalités associées à l’agriculture et aux systèmes alimentaires. L’objectif de ces efforts est de développer des mesures qui présentent les coûts réels et les avantages des aliments, y compris les externalités telles que le sol, la perte de la biodiversité et les répercussions sur les soins de santé. L’exposé mettra en exergue une diversité de travaux sur les externalités, et sera suivi d’un débat sur la nécessité de développer ce travail ainsi que le potentiel dont il regorge.
Perspectives sur une politique alimentaire nationale
Vendredi 14 octobre, de 14 h à 15 h 30
Peter Andrée, professeur agrégé de sciences politiques, Université Carleton (présidence); Ron Bonnett, président, Fédération canadienne de l’agriculture; Diana Bronson, directrice générale, Réseau pour une alimentation durable; Jean-Charles Le Vallée, directeur associé, Centre pour l’alimentation au Canada; David McInnes, président, Institut canadien des politiques agroalimentaires; Natan Obed, président, Inuit Tapiriit Kanatami (à confirmer)
Le gouvernement du Canada travaille à l’élaboration d’une politique alimentaire nationale qui promet de « promouvoir de saines habitudes de vie, des aliments salubres et la sécurité alimentaire ». Cette table ronde interactive rassemblera les dirigeants d’importantes organisations nationales qui cherchent à influencer la politique alimentaire nationale canadienne. Ce sera l’occasion de mieux comprendre leur perspective respective, et comment, malgré leurs différences, ces acteurs trouveront éventuellement un terrain d’entente.
Recherche pour / avec les mouvements alimentaires : Exposés de style Pecha Kucha
Charles Z. Levkoe (President), Université Lakehead, Communité d’abord: les impacts de l’engagement communautaire; Peggy Baillie et Sally Miller, Local Organic Food Co-ops Network; Doris Chow et Valerie Nicholson, Downtown Eastside Kitchen Tables, Potluck Cafe Society; Natalie Dyck, Edible Alchemy CoLaboratory; Tamara Cottle, Université de Calgary, Melanie Kurrein, Provincial Health Services Authority, Karen Rideout, BC Centre for Disease Control, Shannon Majowicz et Kelsey Speed, Université de Waterloo; Hannah Wittman, Université de Colombie-Britanique
Cette séance rassemble un ensemble de nouvelles recherches effectuées pour et avec les mouvements alimentaires. Les présentateurs sont des chercheurs et des praticiens qui viennent de diverses organisations non lucratives, de réseaux alimentaires et d’universités de partout au Canada. Chaque exposé de style pecha kucha consistera en un aperçu de moins de sept minutes discutant des grandes idées venant de la recherche. Il se concentrera aussi sur la façon dont cela importe pour les mouvements alimentaires. On y traite des sujets comme l’évaluation des rôles des aliments à valeur ajoutée, la récupération des aliments, la fermentation et le gaspillage alimentaire, l’éducation sur le gaspillage alimentaire, le lien entre la salubrité des aliments et la sécurité alimentaire, la recherche menée par les agriculteurs, les consultations communautaires auprès des utilisateurs des banques alimentaires et davantage.Le public sera ensuite invité à poser des questions et à participer au débat.
Ville saine, système alimentaire sain
Vendredi 14 octobre, de 16 h à 17 h 30
Montréal — Ghalia Chahine coordonnatrice du Système alimentaire montréalais; un représentant élu à confirmer; Toronto—Jessica Reeve, Toronto Food Policy Council; Mary Fragedakis, conseillère municipale; Joe Mihevic, conseiller municipal et président du Board of Health; Vancouver — présentateurs à confirmer; Edmonton — présentateurs à confirmer
En octobre 2015, 150 villes à travers le monde, dont trois au Canada (Montréal, Toronto et Vancouver), ont signé le Pacte de politique alimentaire urbaine de Milan. Qu’est-ce que ce mouvement international peut apporter aux initiatives alimentaires locales, régionales et nationales? Comment la signature du Pacte peut-elle aider une ville à aller plus loin pour changer le système alimentaire? Comment connecter ces villes à l’échelle nationale afin de faire changer encore plus les choses?